Esse letra de Ken Denis já foi acessado por 64 pessoas.
Les trottoirs desséchés de la ville abrutieOnt vitrifié mes yeux assoiffés d'infiniJe marcheMon pas s'égare entre les façades éventréesDe vitrines glacées à face pétrifiéeJe marcheL'été répand partout sa chaleur écÂœuranteLa lumière se colle en taches malodorantesJe marcheJe marche et je piétine une résine noirequi colle à mes semelles et me suce l'espoirJe sais qu'elle est solide, ô cité, ton écorceJe sais ce qui m'étouffe, j'en connaît bien la forceMais, je marche, je marcheEt je n'ai plus de souffle, plus de respirationL'asphalte n'émet pas la moindre pulsation.Je vais à la dériveMon pas n'est qu'artificeSous la rue et ses rivesMes racines pourrissentEt plus de vibration , oui mais, palpitations !Je traverse la rue sur le passag' cloutéEt le pavéGuide mes pasCar il est des bourbiersOù l'on enfonce pasSeul mon cerveau s'englueDans la pierre des rues.
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